Desserte du Grand port maritime de Marseille

Question orale sans débat - 15 juin 2021

Le grand port de Marseille-Fos est le premier port maritime de France et le quatrième d’Europe. Il représente un atout majeur de l’activité économique régionale et nationale, ainsi qu’un acteur incontournable des échanges internationaux industriels, en particulier pour ce qui concerne les bassins ouest, dont la situation géographique spécifique en fait le seul port de Méditerranée qui soit accessible par des modes de transport aussi diversifiés : mer, fleuve, fer et route.

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Stratégie du groupe Carrefour

Question au gouvernement - 18 mai 2021

Le groupe Carrefour a annoncé sa volonté de se séparer de quarante-sept magasins, dont dix hypermarchés situés dans des territoires populaires, comme celui de Port-de-Bouc, dans ma circonscription. Les 3 500 salariés concernés ont appris cette décision par la presse. À ce jour, les instances représentatives du personnel n’ont pas été officiellement informées. Cette décision vise uniquement à satisfaire l’appétit des actionnaires au détriment des salariés du groupe, lequel revendique ainsi son irresponsabilité tout en déployant un puissant mécanisme de dumping social. Des témoignages préoccupants affluent de sites qui ont déjà connu cela.

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Sanofi. La production du vaccin doit être publique

Question au gouvernement  - mardi 19 janvier 2021

 

Il y a plusieurs mois déjà, j’interrogeais le Gouvernement sur les intentions de Sanofi de supprimer 400 postes, signalant qu’après avoir déjà beaucoup touché à la production, la cure avait bien entamé la recherche puisque 300 postes venaient d’y être supprimés.

De quinze centres de recherche il y a vingt ans, nous sommes aujourd’hui passés à quatre – et demain à trois, si vous laissez faire. En douze ans, les effectifs auront bientôt été divisés par deux. L’entreprise abandonnerait la recherche sur les antibiotiques destinés à lutter contre les nouvelles maladies infectieuses, sur le diabète ou sur la maladie d’Alzheimer. Un plan est même dans les cartons pour aller plus loin, engageant une réorganisation financière, où l’État serait potentiellement contributeur.

Sanofi aura touché environ 1 milliard d’euros d’aides publiques en dix ans, alors qu’elle a versé 4 milliards d’euros de dividendes en 2020 au titre de l’année 2019. Dès lors, comment s’étonner qu’elle peine à surmonter ses difficultés pour mettre au point un vaccin ou pour trouver un traitement contre le covid-19 ? 

Nous ne pouvons pas déléguer à Sanofi, pas plus qu’à Pfizer ou au club de la « big pharma », la politique du médicament et des produits de santé. Il faut les sortir de la logique de marchandisation. L’État doit disposer d’outils publics et de moyens industriels. C’est pourquoi nous avons proposé à maintes reprises de créer un pôle public du médicament.

Dans l’urgence et face à la crise, ce qui est le plus insupportable, au-delà de l’idée qu’on puisse tirer des profits de la pandémie, c’est de ne pas avoir programmé l’utilisation des capacités de production présentes sur le territoire national pour le vaccin.

Deux questions se posent. Quand allez-vous enfin mobiliser au maximum les capacités de production disponibles, dont celles de Sanofi, pour contribuer à produire les vaccins dont la France et le monde ont besoin ? Allez-vous laisser détruire la recherche chez Sanofi ou allez-vous enfin imposer la puissance publique autour de la table et dans le petit monde du médicament ? 

 

La question et la réponse en vidéo

 
 
 

AFPA. "Il ne faut pas laisser Bercy imposer ses choix budgétaires"

Question orale sans débat - 20 mars 2021

 

Au regard du contexte économique, et des besoins croissants, l’AFPA a une mission fondamentale à assumer, pour la formation de toutes celles et tous ceux qui souffrent de la crise économique et sociale, mais aussi pour accompagner la transition écologique et les mutations technologiques qui appellent de nouveaux efforts de qualification : il y a besoin de développer une formation professionnelle exigeante afin de garantir le droit à l’éducation permanente. 

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La culture est essentielle pour faire humanité

Fermeture des lieux culturels - question au gouvernement - 15 décembre 2020

Monsieur le Premier ministre, votre gouvernement a fait le choix délibéré de sacrifier la culture. Cela devient une marque de fabrique : on se souvient du sort fait aux librairies, voici désormais jeté à bas le travail engagé en vue de la réouverture des salles. Tout cela serait donc à ranger sur l’étagère de ce qui est non essentiel – sauf lorsque cela peut s’acheter dans les grands magasins ou sur les plateformes en ligne. Vous avez un sérieux problème de logiciel : nul ne méconnaît le risque sanitaire lié au virus mais, parmi d’autres, cette décision n’est pas défendable. Comment peut-on faire expressément de la culture la cible des mesures les plus implacables ?

Comment peut-on continuer plus longtemps à vivre bien sans la rencontre, sans le partage, sans l’émotion, sans l’imaginaire, sans l’interrogation, sans le plaisir, sans l’émancipation que nous apportent la création et la représentation artistiques ? Ce mal n’attaque peut-être pas les corps mais il atrophie les esprits, il diminue l’humain dans l’être, il replie et il isole. La culture nous est essentielle pour affronter des épreuves et imaginer en sortir, pour mettre des mots, des sons et des formes sur ce que nous vivons, pour faire humanité. Un pays qui ne danse plus, ne chante plus, ne se regarde plus, ne se parle plus, ne s’émerveille plus, ne se rêve plus, est un pays qui dépérit.

Partout se sont tenus ce midi des rassemblements ; il y avait du monde sur la place de la Bastille. Ce matin, des propositions vous ont de nouveau été faites. Les actrices et les acteurs du monde de la culture veulent travailler. S’ils expriment la détresse d’un tissu économique insuffisamment soutenu, ils disent d’abord leur souffrance de ne pas pouvoir assurer le partage vital dont ils avaient pourtant créé les conditions. Jusqu’à quand ? Cette fin d’année 2020 si éprouvante promettait de nous laisser goûter de nouveau à ce vent frais. Vos décisions ont eu un effet dévastateur ; si elles ont déjà causé du tort, il est encore temps néanmoins d’y revenir. Nous vous le demandons, nous le revendiquons.

 

La question et la réponse en vidéo 

 

 

 

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