Lettre #9

Oui, bonne année quand même !

 

C’est long. Voilà ce que vous me dites souvent lors de nos échanges. Et la période que nous traversons est une épreuve. Nous avons envie de vivre, de vivre ensemble, de rêver ensemble, d’être libres. Et nous en sommes empêchés. Nous nous inquiétons de ces relations humaines empêchées, nous nous inquiétons des conséquences pour nous, pour nos proches. 

Cette épreuve difficile doit être l’occasion de changer de direction. Elle doit nous faire retrouver le sens de l’essentiel. Ce n’est pas acquis, mais on peut le souhaiter et agir pour cela. 

A l’Assemblée nationale, nous examinons toutes les questions posées par l’actualité et nous continuons à faire la loi. Je suis pleinement investi pour faire entendre nos voix. Pour formuler des propositions. Pour essayer d’inventer l’avenir. A moi aussi, évidemment, nos relations me manquent. Et j’essaye de trouver des moyens nouveaux pour que nos rencontres se continuent. 

Certains ont hésité à présenter leurs voeux à cause des malheurs qui nous ont frappé en 2020. Pour moi, c’est une raison supplémentaire de le faire. Je sais bien que les voeux ne suffisent pas. Mais ils manifestent la volonté de prendre soin. Et pour ne pas subir, il faut rentrer dans l’année qui vient avec des intentions résolues. Vous en trouverez la trace dans cette lettre. 

A chacune et à chacun, bonne année 2021 : qu’elle nous permette de nous retrouver, de recommencer à vivre. 

 

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