Plan social chez Coca Cola

Lettre à M. Bruno LE MAIRE, Ministre de l'Économie. L’entreprise Coca-cola, désormais organisée au plan européen, a annoncé sa décision d’ouvrir un nouveau Plan social d’entreprise débouchant sur la suppression de plus de 200 emplois en France. Cette décision est injustifiable. 
Coca-cola est largement bénéficiaire et a versé des dividendes en augmentation de 360% en 2016. L’entreprise gagne plus de 29 000 euros de résultat net par salarié en 2016, soit une augmentation supérieure à 20%. Coca-cola a importé des produits fabriqués en Espagne alors qu’elle était capable de les produire ici. Coca-cola a bénéficié de 2,5 millions d’euros de CICE en 2017 et confirme son plan de croissance à horizon 2020, soit un chiffre d’affaires en hausse de plus de 11%. De plus, dans les annonces, le projet d’entreprise pour les prochaines années est manifestement contestable et insuffisamment explicité. Les suppressions de postes vont soit impacter la capacité de production, soit les conditions de travail des salariés, soit les deux. Qu’en sera-t-il des intérimaires que la société emploie en nombre non négligeable ? Comment expliquer les suppressions dans le domaine du marketing alors que la direction se plaint d’un fléchissement de ses ventes ? A noter la finalisation de la délocalisation du service financier en Bulgarie, ce qui va poser des problèmes d’organisation et devrait alerter particulièrement les services de l’Etat. Le site des Pennes-Mirabeau, dans mon département, qui est touché par ce plan à hauteur de 25% de l’effectif (50 sur 212 salariés) couvre le grand quart sud-est de la France (et bien au-delà, même, en raison de son caractère polyvalent). Ses salariés, comme l’ensemble des salariés de l’entreprise, attendent des réponses. Monsieur le Ministre, ces annonces sont inacceptables et l’Etat ne peut rester ni silencieux ni passif. Pouvez-vous m’indiquer la manière dont vous comptez agir pour empêcher ces destructions d’emplois par une multinationale florissante qui réalise une part non négligeable de ses profits dans notre pays. Suite à une rencontre avec le syndicat CGT, je me permets de relayer leur demande de rendez-vous, afin de mettre en lumière les réalités de l’entreprise et les perspectives qui pourraient être portées.

La fabrique du commun

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13500 Martigues

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Dans votre ville un jeudi par mois sur rendez-vous 

  • Port-Saint-Louis du Rhône le 1er jeudi du mois de 15h30 à 17h Maison de services au public
  • Istres le 2ème jeudi du mois de 16h à 17h30 Hôtel de ville
  • Port de Bouc le 3ème jeudi du mois de 16h à 17h30 CC Elsa Triolet

 

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